On évalue à 1,5 % les émissions de gaz à effet de serre occasionnées par le transport aérien sur la planète. Son impact écologique est cependant beaucoup plus important qu’il n’y paraît. On estime que voyager une heure en avion émet 13 fois de dioxyde de carbone (CO2) qu’une heure en voiture, et 125 fois plus qu’une heure en train.
Par ailleurs, le voyage en avion est à l’origine d’émissions d'ozone et de méthane, autres gaz à effet de serre. Les traînées de condensation ainsi que la formation de cirrus qu’il occasionne provoquent également un réchauffement.
L’Association du transport aérien international (IATA) prévoit 3,5 % de passagers en plus par an et une multiplication par deux du trafic aérien d'ici 2037. Ces chiffres ont de quoi alarmer quand on sait que, pour éviter que le réchauffement climatique n’atteigne 1.5°C d’ici 2030, il faudrait diminuer de 55 % au total les émissions de gaz à effet de serre.
Pour l’heure, aucun carburant moins polluant n’offre d’alternative. Il en va donc de la responsabilité des individus de modifier leurs habitudes, afin de réduire leur empreinte carbone.
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